Société d’ Histoire de Revel Saint-Ferréol                                       PARU DANS  LES CAHIERS DE L’ HISTOIRE N° 22 - 2020

 

La vie paisible à Prades pendant la guerre malgré la persécution allemande

 

 

Malgré le contexte de guerre mondiale, les persécutions contre les Juifs et les Résistants, la peur de l’arrestation et de la déportation... à Prades on continue à vivre, sans penser au lendemain. La jeunesse découvre les premiers émois amoureux et les jeux innocents en pleine campagne. Au café de l’Ange Gardien on boit un verre entre amis et on joue aux cartes même si un jour l’arrivée de soldats de la Wehrmacht, cantonnés à Castres sèmera la panique parmi la population et les réfugiés. Ils n’étaient là que pour boire un verre au café et le calme reviendra après leur départ. Ce sera une des rares fois où l’on verra des uniformes « vert de gris » dans le village dont la situation, bien à l’écart de la route entre Puylaurens et Saint-Paul-Cap-de-Joux, lui permet de préserver cette quiétude, loin du monde agité. Jamais les autorités allemandes ou l’État de Vichy ne soupçonneront le village d’être un refuge pour les personnes persécutées, souvent cachées dans les fermes alentours Jamais ils n’imagineront que, depuis la petite mairie, sortiront des centaines de fausses cartes d’identité qui sauveront autant de personnes vouées souvent à une mort certaine…

43 ......... 44 .....................45 ..

......................................Arthur Epstein et Henriette Pagès le 10 octobre 1943 .................................Henriette et Esther avec deux amies juives cachées par Henri Pagès en 1943. ...Esther Epstein devant le café de Prades « L’Ange Gardien » en 1943

46....... .................48....................48

Henriette Pagès et deux petites réfugiées juives......................................... Henriette Pagès et petits réfugiés juifs.............................................................................................Henriette Pagès et réfugiés belges.

49 ...................................................50.......................................... ..51 ..

........................................On jardine devant la maison Epstein.....................................................................................................................................La jeunesse de Prades ......................................................................Jeune réfugié belge.....

52................................................52............................................54

...........................................................Henriette, Esther et Odette en 1943.................................................................Jeunes Juives reparties de Prades avec de faux papiers et Sarah, jeune Juive cachée par Henri Pagès le 14 mars 1943.


ACCUEIL